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Abstract
L’écriture de soi pose les problématiques de l’écriture en général et de l’écriture du moi en particulier, cette problématique consiste dans le fait que l’écrivain se contemple à travers la page tout comme Narcisse qui contemple son image dans le miroir. Cela soulève la première problématique de l’écriture de soi, le concept du narcissisme qui est l’un des concepts de la psychanalyse traitant du processus de création dans cette perspective, c’est le premier axe de notre étude, mais cette notion pose également l’idée du retour sur soi dans la narration, cette question semble à Julia Kristeva, une savante en psychanalyse et en littérature, une sorte de révolte existante dans la tentative de retrouver le soi complet à travers la remémoration et la narration, cela nous conduit au deuxième axe qui est l’écriture comme un acte de révolte.
L’écriture semble être une expression de la révolte existentielle, sociale et politique chez les deux écrivaines en examen, elle représente un acte de révolte évident, cette première tournure prend une forme sociale contre les conditions de la femme dans deux sociétés et deux cultures différentes. Le troisième axe discute l’écriture de soi comme acte de révolte existentielle contre la condition humaine, autrement dit contre la mort en quête de quelque immortalité et contre un monde qui perd un sens et qui semble parfois absurde. Nous trouvons cet aspect de révolte chez les deux écrivains.