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العنوان
Les aspects de l’écriture autobiographique dans “Un barrage contre le Pacifique” “L’Amant”et “L’Amant de la Chine du Nord” de Marguerite Duras \
المؤلف
Bayoumi, Hani Mohamed Mohamed.
هيئة الاعداد
باحث / Hani Mohamed Mohamed Bayoumi
مشرف / Hélène Sourial
مشرف / Fathi Sayed Mohamed
تاريخ النشر
2015.
عدد الصفحات
306 p. ;
اللغة
الإنجليزية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الأدب والنظرية الأدبية
تاريخ الإجازة
1/1/2015
مكان الإجازة
جامعة عين شمس - كلية التربية - French
الفهرس
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Abstract

Cette recherche, intitulée «Les aspects de l’écriture autobiographique dans “Un barrage contre le Pacifique”, “L’Amant” et “L’Amant de la Chine du Nord” de Marguerite Duras”, vise à étudier ces trois œuvres de Marguerite Duras selon les critères théoriques de l’écriture autobiograhique, élaborés par les différents théoriciens.
La recherche est constituée de quatre chapitres dont le premier chapitre est consacré, dans sa première partie à présenter la problématique de l’écriture autobiographique comme un genre littéraire qui repose sur des conditions esthétiques et stylistiques bien différentes de celles des autres genres tout en scrutant les différentes parties de la théorie de l’écriture autobiographique, élaborés par Philippe Lejeune.
Dans la seconde partie du premier chapitre, on a fait en premier lieu une comparaison entre quelques scènes significatives et répétées, ce que nous mène à la vérification de la part de la réalité et la part de la fiction et à étudier le pacte autobiographique. Notre analyse n’a pas abouti à une confirmation précise et nette du genre autobiographique dans “L’Amant” et “L’Amant de la Chine du Nord”, mais elle a révélé qu’on est devant une philosophie d’écriture autobiographique qui paraît bien différente de celle classique du genre.
A la dernière partie de ce chapitre, la vérification du pacte référentiel, tout en révélant ses aspects dans le texte, était notre objectif. Inclu au pacte autobiographique et inséparable de celui-ci notre analyse a montré sa présence. Ce pacte montre la part de la réalité et la référence au réel dans l’écriture durassienne . Aussi, ce pacte affirme la démarche autobiographique que Duras a suivie depuis la parution de “Un Barrage contre le Pacifique”, en arrivant à “L’Amant” et “L’Amant de la Chine du Nord”.
Dans le deuxième chapitre, on a completé l’étude de la problématique de l’écriture autobiographique en cherchant l’identité entre le narrateur et le personnage principal d’une part et d’autre part la formation de la personnalité de point de vue psychologique. On a observé que Duras dans “L’Amant” a pris son moi, symbolisé par le visage, comme objet à vérifier et à étudier. Mais au cours de deux textes “L’Amant” et “L’Amant de la Chine du Nord”, des signes contradictoires brouillent notre certitude de la présence d’une identité entre le narrateur et le personnage principal.
Dans l’étude psychologique de la présense du sentiment de l’identité, on a montré l’existence du sentiment de la continuité temporelle qui repose sur la permanence du corps et la mémoire. Notre analyse a aussi montré la présense de quelques aspects du sentiment d’appartenance, mais, ce sont des aspects négatifs et positifs du sentiment d’appartenance, et qui ont aidé la jeune fille à sentir de nouveaux sentiments de différence et d’autonomie pour franchir le pas nécessaire vers sa liberté et son émancipation personnelle.
Ce sentiment d’autonomie qui émeut la jeune fille n’est que ce désir vers l’homme chinois. Mais, plus que ce désir paraît le moyen pour une rupture avec la famille, il semble lié à la nostalgie de l’amour de cette enfant pour sa mère. Cet amour maternel, inlassablement cherché et introuvable, durant toute une vie, paraît le souci permanent de Duras en même temps que le sentiment de transgresser, de franchir un pas qu’elle connaît scandaleux et de briser la loi de la mère, n’a jamais quitté Duras. De là, le troisième chapitre est consacré à étudier la relation ambivalente de la jeune Marguerite avec sa mère, aussi sa relation avec ses frères et avec l’amant chinois.
Le dernier chapitre est une étude thématique de l’écriture durassienne en général et particulièrement sur notre corpus. On a observé que ce manque d’être que Duras a toujours senti et ce désir obsessionnel d’amour qu’elle cherche à assouvir est au centre de ses œuvres. En écrivant son mythe personnel, sa vie familiale, Marguerite Duras invente sa vie. L’écriture pour Duras semble une tentative de revivre le souvenir, de sentir les mêmes sentiments, et de faire sortir certains événements, certaines images qui sont gravées dans l’âme de l’auteur pour les mettre au jour par l’écriture. De là, écriture et vie s’entremêlent, chez Duras et ne se séparent guère.