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العنوان
Les aspects linguistiques et stylistiques dans quelques contes de Guy de Maupassant/
المؤلف
Bagato, Amani Mohammad Abdel –Maguid.
هيئة الاعداد
باحث / أمانى محمد عبد المجيد عبد الرحيم
مشرف / أحمد فؤاد عبد المجيد
مشرف / محمد فكرى سباق
مشرف / محمد فكرى سباق
تاريخ النشر
2014.
عدد الصفحات
343p. :
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
اللغة واللسانيات
الناشر
تاريخ الإجازة
5/3/2014
مكان الإجازة
جامعه جنوب الوادى - كلية الآداب - اللغه الفرنسيه
الفهرس
Only 14 pages are availabe for public view

from 343

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Abstract

Un coup d‟oeil d‟ensemble sur le XIXe siècle français révèle avant tout sa complexité. Au rythme heurté des événements politiques correspond tout un enchevêtrement de courants d‟idées et de mouvements littéraires. Complexité d‟autant plus sensible que nous sommes encore tout près du dit siècle ; aussi ne songeons-nous pas à le résumer d‟un mot, comme le « siècle de la Renaissance », le « siècle classique » ou le « siècle des lumières ». Privés de ce moyen commode de l‟embrasser d‟un seul regard, nous sommes en revanche préservés de la tentation de le simplifier abusivement, et peut-être sentons-nous mieux ainsi sa richesse et sa diversité, du romantisme au réalisme, du réalisme au symbolisme.Guy de Maupassant passe son enfance à Fécamp avec sa mère et son frère, il rencontre Flaubert, ami de son oncle. Mobilisé à vingt ans, il participe à la guerre de 1870, expérience qui sera une source d‟inspiration fonctionnaire accablé d‟ennui, il s‟entraîne à l‟écriture sous l‟influence exigeante de Flaubert ; devient chroniqueur pour différents journaux.
Guy de Maupassant est le fils spirituel de Flaubert. Ses principes sont le mot exact, le travail de la phrase et le réalisme. Sa technique réside dans :
- Le récit dans le récit,Le discours argumentatif,
- L‟économie de l‟expression, la litote le trait léger et significatif, la notation impressionniste,
- Le parler authentique.
À l‟école de Flaubert, Maupassant avait appris à découvrir dans chaque chose « un aspect qui n‟ait été vu et dit par personne». Plus qu‟à la trame de ses récits (histoires de chasse, anecdotes gaillardes, farces paysannes, fait divers parisiens), l‟intérêt de ses contes tient à la peinture vraie des milieux, des moeurs , des types les plus divers, qu‟il s‟agisse du monde rustique, des bourgeois ou des employés .La passion de ce qu‟il appelait « l‟humble vérité»De fait, loin d‟étaler une documentation massive, Maupassant se distingue par son sens de la mesure: choisissant les traits les plus caractéristiques, il crée, avec une remarquable sobriété et une grande simplicité de style « la couleur, le ton, l‟aspect, le mouvement de la vie même.»
Maupassant est essentiellement un classique. Son génie n‟est pas apparu brusquement, mais il s‟est développé au contact de modèles éminents : Balzac, le grand ancêtre ; Flaubert, le maître du roman moderne ; Zola enfin, chef de file des naturalistes. C‟est en suivant les conseils de Flaubert que le jeune Maupassant a corrigé son style, supprimant les lourdeurs, se méfiant des abus d‟une rhétorique trop scolaire, allant, toujoursvers un dépouillement plus poussé de l‟écriture et l‟effacement de l‟artiste.
À lire l‟oeuvre de Maupassant, l‟impression qui domine est celle d‟une étrange simplicité : simplicité du vocabulaire, de la syntaxe, des situations choisies et des personnages mis en scène. Dans un cadre familier, une intrigue réduite à un petit nombre d‟éléments se déroule de façon linéaire. C‟est un avec, le récit d‟une farce, d‟une aventure, plaisante ou malheureuse, un souvenir qui donne toujours l‟illusion d‟être fidèlement empruntés au réel. Comme les titres l‟indiquent [ La Ficelle , Le Petit Fût ] , tout l‟art de Maupassant est de donner à une historiette , aussi insignifiante soit elle , une portée morale , insignifiante soit-elle ,une portée morale , amusante ou grinçante , destinée à faire réfléchir le lecteur.
On remarque dans les contes que la conclusion est inattendue, voir l‟absence de fin, qui, brisant les conventions romanesques et l‟attente du lecteur, induisent une signification symbolique et suscitent une pluralité d‟interprétations. Mais Maupassant se garde bien d‟intervenir et de proposer un jugement personnel : Le conte, comme la vie, n‟est ni juste ni injuste. Elle n‟a pas de morale.