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العنوان
L’attente et la représentation spatiale gracquienne dans quelques œuvres de julien gracq /
المؤلف
El-Tahawy, Lamiaa Farahat.
هيئة الاعداد
باحث / لميـاء فرحات الطحـاوي
مشرف / منى محمــــــد عبد العزيز
مشرف / منى محمــــــد عبد العزيز
مشرف / منى محمــــــد عبد العزيز
الموضوع
L’ATTENTE ET LA REPRÉSENTATION.
تاريخ النشر
2012.
عدد الصفحات
203 p. ;
اللغة
الفرنسية
الدرجة
الدكتوراه
التخصص
الآداب والعلوم الإنسانية
تاريخ الإجازة
1/1/2012
مكان الإجازة
جامعة الزقازيق - كــــليــــة الآداب - لغه فرنسية
الفهرس
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Abstract

Notre thèse de doctorat est intitulée ”L’attente et la représentation spatiale gracquienne dans quelques œuvres de Julien Gracq”. Elle est composée de deux parties, chaque partie comporte deux chapitres plus une introduction et une conclusion. On y trouve aussi une bibliographie et une table des matières. La première partie intitulée « l’Attente » comporte deux chapitres. Le premier chapitre a pour titre ”les causes de L’Attente ”. Dans ce chapitre, nous essayons de traiter les causes qui favorisent la naissance de l’état de l’attente dans les divers romans de Julien Gracq. Nous caractérisons par ”l’attente ”, le livre de Julien Gracq et la plus grande partie de son œuvre. Dans un premier temps de l’analyse, nous remarquons que cette attente se ressent à travers l’absurdité et la froideur de la vie. Nous remarquons que cette attente se ressent à travers les êtres. Quant aux personnages, nous essayerons de mettre en évidence l’influence de cette atmosphère d’attente, à la fois chez les protagonistes des romans ainsi que la foule anonyme. En passant par le double pôle du désir et de la peur, Ilya une question qui se pose obligatoirement : A quoi Julien Gracq l’a- il comparée ? C’est l’attente de nouvelles, bonnes ou mauvaises. Donc, nous expliquons la description du sentiment des personnages qui attendent à la manière d’un vieillard ou d’une femme enceinte. Ils semblent guetter la mort, la destruction ou la fin de la vie. Mais qu’un vieillard se refuse à croire que tout va se terminer. D’autre part, nous retrouvons, chez les personnages gracquiens, un rapport si important entre l’attente et le réveil. Nous remarquons qu’ils attendent toujours le réveil de leur vie. Par ailleurs, nous essayerons de mettre en évidence le rapport entre l’attente et l’écoulement du temps. Nous jetons la lumière sur : « jusqu’à quel point la conscience du manque à travers l’étouffement du temps exerce un effet sur la progression de l’attente ? » Dans le deuxième chapitre qui s’intitule « Les aspects de l’attente », les jeux optiques se manifestent clairement dans l’œuvre gracquienne. Nous trouverons l’abondance des notions optiques (l’ombre / la lumière). Aussi, dans ce chapitre, nous exhiberons la guerre qui anime l’attente. De plus, nous monterons que l’attente chez Gracq s’identifie toujours à la conception de l’absurdité. Vraiment, selon lui, attendre, c’est guetter les lieux et l’horizon. Les personnages gracquiens préfèrent les endroits d’où ils peuvent voir l’horizon sans être vus. Donc, le regard joue un rôle essentiel dans le déroulement des événements. Quant à la deuxième partie : « la représentation spatiale gracquienne », elle comporte deux chapitres. Le premier chapitre prend le titre « formes et significations des lieux ». Dans ce chapitre, nous étudierons les formes et les significations de la spatialité gracquienne tout en montrant les différents aspects de l’espace (les lieux hauts, les lieux fermés et l’horizon). Nous essayons donc de mettre en relief que l’œuvre de Gracq est symbolique qui inscrit les personnages dans une étendue de souvenirs et dans un décor de légende lointaine. Dans le dernier chapitre intitulé « Magie de l’écriture de l’espace », nous illustrons la singularité de l’écriture gracquienne en déclarant comment est ce que l’auteur utilise la topographie pour bien montrer son art spécifique de composer les lieux. De même, le langage géométrique joue un rôle essentiel de mettre en évidence la structure spatiale de l’univers fictif particulier à Julien Gracq. A la fin de ce chapitre, nous abordons le style particulier de Gracq qui nous décèle les lieux par des métaphores enchâssées et filées. Enfin, toutes nos investigations se cantonnent dans le domaine descriptif littéraire à travers une analyse thématique. Cependant, la présente étude n’a jamais la prétention de traiter le thème de l’attente et la représentation spatiale gracquienne d’un côté purement scientifique et nous laissons surtout aux psychologues de l’aborder d’après les normes de la discipline.